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INSECURITE: Le M/PRSCA exige « le démantèlement des camps de réfugiés »

Le Mouvement plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) était face à la presse ce 24 juin 2020, à Ouagadougou. Au menu, la situation nationale, notamment la crise sécuritaire et les élections couplées de novembre 2020. Face à la presse, les premiers responsables du mouvement ont exigé  le « démantèlement sans délai de tous les camps des réfugiés » et souhaité l’organisation des élections à bonne date afin d’éviter un vide juridique.

Pour lutter efficacement contre l’insécurité qui prévaut dans le pays,  le M/PRSCA a sa petite idée. Il préconise le « démantèlement sans délai de tous les camps de réfugiés ». « Il y a trois ans, nous avions mené des investigations et nous nous sommes rendu compte qu’en réalité, les camps de réfugiés constituaient un danger pour la sécurité des populations. En son temps, nous avions demandé le démantèlement de tous les camps de réfugiés. Récemment, il y a eu une attaque juste avant le camp de Mentao. Nos Forces de défense et de sécurité ont riposté  de façon  vigoureuse. Les terroristes qui, ont trouvé une terre d’asile dans le camp, ont été poursuivis par nos FDS. Mais il y a eu une opposition farouche  des réfugiés de Mentao qui ont empêché nos militaires de fouiller. Cela est une attitude qui n’est pas républicaine. Nous ignorons l’objectif final de ces réfugiés du camp de Mentao? », a martelé le coordonnateur du mouvement, Claude Ouédraogo. Outre le démantèlement des camps de réfugiés,  le mouvement demande l’instauration de l’état d’urgence sur tout le territoire national. « Pour prévenir l’insécurité et donner la latitude à l’armée de lutter contre le terrorisme, nous pensons qu’il faut décréter un état d’urgence et dans le même temps, instaurer un couvre-feu de 24h à 4h du matin. Cela renforcera le pouvoir de l’armée et permettra aux FDS de veiller sur les populations afin que nous soyons tranquilles pour aller aux élections. Dès l’apparition la Covid-19 au Burkina, un couvre-feu a été instauré. Nous ne comparons pas la Covid-19 au terrorisme mais nous disons que le terrorisme tue plus. C’est d’ailleurs dans ce cas précis qu’il faut instaurer l’état d’urgence et le couvre-feu. Nous demandons que pour les zones où il n’y a pas de couvre-feu, qu’on instaure un couvre-feu allant de minuit à 4h du matin et qu’on décrète l’état d’urgence sur tout le pays afin de faciliter la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme », a estimé le coordonnateur.

Sur la question  des élections couplées de 2020, les conférenciers sont pour la tenue des élections et ce à bonne date.    «  Les élections doivent se tenir et  à bonne date afin de ne pas créer un vide juridique qui serait une autre source d’incompréhensions et de fracture sociale. Ne pas aller aux élections serait une victoire pour les terroristes », ont  affirmé Claude Ouédraogo et ses camarades qui ont invité la CENI à tout mettre en œuvre pour que tous les déplacés internes puissent prendre part au vote.

Colette DRABO

ph. faso-actu

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