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HOPITAL YALGADO OUEDRAOGO : la sous-section SYNTSHA suspend sa marche et son sit-in

La sous-section du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale  (SYNTSHA) de l’hôpital Yalgado Ouédraogo  a suspendu sa marche et son sit-in prévus respectivement les 9 et 10 février 2017, à Ouagadougou. Une décision qui fait  suite aux engagements pris par les autorités pour satisfaire leurs revendications.

Protester  contre  les agressions multiples dont est victime le personnel de santé de l’hôpital Yalgado Ouédraogo depuis 2016,  contre les mauvaises conditions de travail dans ledit hôpital et exiger le reversement des agents dans la loi 081. Ce sont là les raisons pour lesquelles les  militants de la sous-section SYNTSHA Yalgado Ouédraogo prévoyaient d’organiser une marche ce 9 février et un sit-in le lendemain. Mais après des échanges avec les autorités, ils ont décidé de surseoir à leurs différents mouvements en attendant l’exécution des engagements pris par l’Etat. Et ces engagements se résument à :  « … d’abord la décision des autorités de faire incarcérer les agresseurs des personnels de santé, de passer sur les ondes afin de sensibiliser la population sur la conduite à tenir vis-à-vis des praticiens  au niveau de Yalgado, ensuite  de doter l’hôpital en équipements, consommables et réactifs. Ils ont pris des engagements et nous leur donnons un temps, s’il n’y a rien sur le terrain, nous allons reprendre nos mouvements. Enfin, il y a la loi 081 et les autorités ont donné quitus aux différents directeurs des ressources humaines à faire l’état des travailleurs et fonctionnaires des Etablissements publics de l’Etat (EPE) en vue d’établir les actes de reversement, calculer les incidences financières pour que les gens puissent entrer en possession de leur argent », a détaillé le secrétaire général du SYNTSHA Yalgado Ouédraogo, Hamadi  Konfé pour qui « l’un dans l’autre, cela est à prendre ». Selon lui, si l’on veut mettre ces acquis sur une balance, c’est positif. C’est pourquoi M. Konfé et ses camarades ont décidé de suspendre tout mouvement en attendant l’exécution des promesses tenues sur le terrain. Toutefois, ils mettent en garde le gouvernement contre tout rétropédalage qui entrainerait la reprise de leurs mouvements.

Par ailleurs, il s’est prononcé sur la crise à la CAMEG qui entraine des ruptures de médicaments. « Aux premières heures de la crise à la CAMEG, nous n’avions pas de parti pris et notre seul souci était que cette situation n’engendre pas de rupture de médicaments qui entrainera du coup un dysfonctionnement au niveau des hôpitaux, donc sur la prise en charge des malades.  C’était notre seul souci. Aujourd’hui, nous constatons qu’il y des ruptures de médicaments et la situation est tellement grave que la gratuité des soins pour les femmes enceintes et enfants de moins de 5 ans n’a plus sa raison d’être puisque les gens continuent de débourser de l’argent pour se soigner. Dans ce cas, à quoi vaut la gratuité des soins dont on crie sur tous les toits ? ». S’interroge M. Konfé pour qui les autorités doivent prendre leurs responsabilités et faire en sorte que les agents de santé ne subissent pas les préjudices parce que l’Etat n’arrive pas à satisfaire à ses engagements.

Colette DRABO    

 

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