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ESPERANCE DE VIE : les femmes vivent en moyenne deux ans et demi de plus que les hommes « en bonne santé »

Entre 2016 et 2017, l’ « espérance de vie sans incapacité » a progressé en moyenne de 0,8 an pour les femmes, passant de 64,1 ans à 64,9 ans.

L’« espérance de vie en bonne santé », c’est-à-dire le nombre d’années que peut espérer vivre une personne sans être limitée dans ses activités quotidiennes, a progressé en 2017 à 64,9 ans pour les femmes tandis qu’elle a légèrement reculé à 62,6 ans pour les hommes, selon une publication, mardi 2 octobre, de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Cet indicateur, également appelé « espérance de vie sans incapacité », a progressé en moyenne de 0,8 an pour les femmes, mais il a reculé de 0,1 an pour les hommes.

Cette évolution peut s’expliquer par « la baisse de la déclaration de limitations fonctionnelles, particulièrement chez les septuagénaires », selon la Drees, qui appuie son enquête sur les réponses à une question posée dans le cadre d’un sondage européen : « Etes-vous limité(e), depuis au moins six mois, à cause d’un problème de santé, dans les activités que les gens font habituellement ? » En dix ans, l’espérance de vie en bonne santé n’a pas évolué de façon significative pour les hommes tandis qu’une tendance à la hausse est perceptible pour les femmes depuis 2012, souligne cette étude.

L’espérance de vie à la naissance continue de progresser

De son côté, l’espérance de vie à la naissance, qui ne prend pas en compte l’état de santé dans les dernières années de la vie, continue de progresser pour les hommes : elle atteint 79,5 ans pour les hommes contre 79 ans en 2015. Pour les femmes, cet indicateur reste stable à 85,3 ans.

Un autre indicateur, qui calcule la part des années vécues sans incapacité au sein de l’espérance de vie, reste stable autour de 79 % pour les hommes et de 76 % pour les femmes. « Ces dernières déclarent en effet davantage de limitations fonctionnelles légères ou fortes, dans les activités habituelles du quotidien », note la Drees. Des chiffres qui s’expliquent par le fait que les femmes présentent une espérance de vie en bonne santé plus élevée que les hommes, mais ont également une espérance de vie totale plus longue. Si elles vivent plus longtemps que les hommes, elles ne vivent pas proportionnellement plus longtemps en bonne santé.

Le Monde

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