Dix-neuf ans après sa mort, Mère Teresa de Calcutta, la religieuse devenue une icône mondiale pour son engagement en faveur des plus pauvres, a été canonisée par le pape François, ce 4 septembre, à la basilique Saint-Pierre, à Rome, en présence de quelque 100 000 fidèles.
C’est désormais officiel. Le pape François a déclaré sainte, ce dimanche 4 septembre, mère Teresa de Calcutta lors d’une messe de canonisation. « Nous déclarons la bienheureuse Teresa de Calcutta sainte et nous l’inscrivons parmi les saints, en décrétant qu’elle soit vénérée en tant que telle par toute l’Eglise », a déclaré le Saint Père, en prononçant la « formule de canonisation » rituelle.
La canonisation, qui s’est déroulée en présence d’une douzaine de chefs d’État, constitue un temps fort du Jubilé de la miséricorde voulu par le pape argentin. Béatifiée en 2003 par Jean-Paul II, son dossier de canonisation avait été ralenti sous Benoît XVI, avant d’être relancé sous François.
De son vrai nom, Gonxhe Agnes Bojaxhiu, Mère Teresa est née en 1910 dans une famille albanaise à Skopje et décédée le 5 septembre 1997 dans sa congrégation à Calcutta. En 1950, elle avait fondé en Inde les Missionnaires de la Charité, qui comptent aujourd’hui 5 000 religieuses consacrant leur vie aux plus pauvres et vivant dans une grande austérité. Infatigable bienfaitrice de l’humanité, elle a reçu le Prix Nobel de la paix en 1979.
Mais au fait, qu’est-ce qu’une canonisation ?
Une canonisation constitue la déclaration officielle qu’une personne décédée est au paradis. Pour cela, le futur saint doit avoir obtenu deux miracles, l’un pour la béatification, l’autre pour la canonisation, signes de sa proximité avec Dieu. Dans le cas de Mère Teresa, il s’est agi de la guérison en 1998 d’une Indienne qui souffrait d’un cancer, puis celle en 2008 d’un Brésilien atteint de tumeurs au cerveau. Pour les membres de sa congrégation, elle était déjà sainte depuis le jour de sa mort.
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