Madame la ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire a présidé ce jour 16 juin 2020 à Ouagadougou, la cérémonie officielle de la commémoration conjointe de la 30e édition de la Journée de l’enfant africain et du 30e anniversaire de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE).
« Assurer l’accès à une justice adaptée aux enfants dans un contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso». C’est sur ce thème que les acteurs du monde des enfants au Burkina Faso commémorent ce 16 juin 2020 la Journée de l’enfant africain en mémoire des enfants de SOWETO en Afrique du Sud, victimes en 1976 d’une répression meurtrière lors d’une protestation contre la qualité de leur éducation. Cette célébration marque aussi le 30e anniversaire de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant.
Parrainée par le ministre en charge de la Justice, monsieur René Bessolé BAGORO, cette commémoration entend contribuer à l’amélioration des mesures de protection sociale et judiciaire des enfants. C’est à ce titre que, le gouvernement à travers son ministère en charge de Justice a réalisé en 2019, une réforme de l’organisation judiciaire de notre pays qui protège davantage les mineurs.
Pour la ministre Hélène Marie Laurence ILBOUDO / MARSCHAL, le Burkina Faso fait partie des pays où l’accès à la justice est adaptée aux mineurs. Cependant, il faut travailler à éviter l’incarcération des enfants et à réinsérer socialement ceux qui sont en conflit avec la justice, a-t-elle clamé. Pour y arriver, Hélène Marie Laurence ILBOUDO plaide pour un accompagnement des parents tant pour leur éducation que pour leur instruction.
La représentante résidente de l’UNICEF, Dr Anne VINCENT, a pour sa part salué les nombreux efforts réalisés par le gouvernement burkinabè dans le domaine de la protection et de la promotion des droits des enfants. Toutefois, Dr Anne VINCENT a exhorté le Burkina Faso à œuvrer davantage dans ce domaine surtout dans ce contexte sécuritaire et sanitaire marqué par des attaques terroristes et la maladie à coronavirus.
Prenant la parole au nom de tous les enfants du Burkina Faso, Célia OUEDRAOGO, Présidente du Parlement des enfants du Centre, a salué les initiatives et les acquis en termes de mesures protégeant les enfants depuis le 16 juin 1976. Elle a présenté au gouvernement les doléances des enfants. Il s’agit en autres de « l’appui à la promotion des mesures alternatives à l’emprisonnement des enfants en conflit avec la loi » et « de la promotion des activités d’encadrement au profit des enfants pendant les vacances ». Enfin, Célia OUEDRAOGO a invité les enfants à respecter leurs devoirs vis à vis de leurs parents et partant à toute la société.
Cette cérémonie a été également une occasion pour madame la ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, de remercier les Partenaires techniques et financiers ainsi que tous les acteurs intervenants dans l’univers des enfants. Elle a par ailleurs sollicité une synergie d’actions à tous les niveaux afin d’engranger des victoires dans la lutte contre les violences faites aux enfants.
Le Service d’information du gouvernement
