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DOING BUSINESS 2018 : le Burkina Faso classé 148e sur 190 pays

Le Groupe de la Banque mondiale a rendu public, le 31 octobre, son rapport Doing business 2018 qui mesure la réglementation des affaires et son application effective dans 190 économies du globe, et dans certaines villes au niveau infranational et régional. Les indicateurs présentés et analysés dans le rapport Doing Business évaluent la réglementation des affaires et la protection des droits de propriété, ainsi que leurs effets sur les entreprises, plus particulièrement sur les petites et moyennes entreprises nationales.

Le Burkina Faso, selon le rapport, occupe le 148e rang sur 190 pays. Il se classe derrière la Gambie 146e et avant la Mauritanie qui est 150e.

Premièrement, ces indicateurs permettent de déterminer le degré de réglementation, par exemple le nombre de procédures nécessaires pour créer une entreprise ou pour enregistrer un titre de propriété commerciale.

Deuxièmement, ils évaluent les conséquences de la réglementation, telles que les délais et coûts nécessaires pour exécuter un contrat, l’accomplissement des procédures de faillite, ou importer et exporter des marchandises.

Troisièmement, ces indicateurs mesurent l’étendue de la protection légale de la propriété, par exemple la protection des investisseurs contre les abus des dirigeants de l’entreprise ou encore la gamme d’actifs pouvant servir de garantie, conformément aux lois sur les transactions garanties.

Quatrièmement, un ensemble d’indicateurs permet d’évaluer la charge fiscale qui pèse sur les entreprises. Enfin, un ensemble d’indicateurs mesure différents aspects inhérents à l’embauche des travailleurs. Pour cause, le rapport Doing Business 2018 s’intitule « Réformer pour créer des emplois ».

L’Afrique subsaharienne établit à nouveau un record dans les réformes

Selon le rapport Doing Business 2018, les économies d’Afrique subsaharienne détiennent, pour la deuxième année consécutive, le record du nombre de réformes mises en œuvre pour améliorer l’environnement des affaires.

En effet, le nombre total de réformes introduites l’an dernier ressort à 83, contre 80 l’année précédente. Ce qui porte à 798 le nombre de réformes enregistrées ces 15 dernières années dans les 48 économies du continent africain couvertes par le rapport.

Faisant ainsi de l’Afrique subsaharienne, la région la plus représentée dans le classement 2018 des pays les plus réformateurs, avec trois pays placés dans le top 10 mondial : le Malawi, le Nigéria et la Zambie.

Les réformes en ce qui concerne l’obtention des prêts mis en œuvre dans ces trois pays auront fortement retenu l’attention de l’équipe Doing Business du groupe de la Banque mondiale.

Par ailleurs, avec six réformes introduites l’an dernier, le Kenya détient le record africain en nombre de réformes mises en œuvre. Suivi par la Mauritanie, le Nigéria, le Rwanda et le Sénégal avec chacun cinq réformes.

Quant à Maurice qui arrive, cette année encore, en tête du classement africain, il affiche à son compteur un total de quatre réformes mises en œuvre.

Toutefois, selon le rapport Doing Business 2018, l’un des indicateurs notamment le raccordement à l’électricité reste l’un des grands points faibles de l’Afrique subsaharienne. En moyenne, il faut 115 jours pour accéder à l’électricité, contre une moyenne mondiale de 92 jours…

Agenceecofin

 

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