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Dialogue politique : la machine en marche

Le président du Faso, Roch Kaboré a présidé l’ouverture du dialogue politique

Le dialogue politique réunissant majorité et opposition, a débuté ce 15 juillet 2019. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le président du Faso, dans la salle polyvalente de la présidence, en présence des acteurs politiques, de membres de l’Exécutif, des présidents d’institutions et des représentants des chancelleries et système des Nations-Unies. Prévus pour durer une semaine, ce dialogue politique permettra à la classe politique burkinabè de se pencher sur la situation nationale, les élections de 2020 et la cohésion sociale.

Les membres de la majorité présidentielle

Dans son adresse, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reconnu que les aspirations des Burkinabè au progrès, à la justice et au bien-être, sont légitimes. Toutefois, il fera savoir que les ressources du pays ne permettent pas de faire face à tou-

Les membres de l’opposition

tes ces attentes et revendications en même temps. Selon le président Kaboré, certains comportements humains, imputables à l’incivisme, au défi contre l’autorité de l’Etat, à l’intolérance et au jusqu’au-boutisme, se développent, au mépris de notre vivre-ensemble et des valeurs de dignité, de probité et d’ardeur au travail qui ont toujours caractérisé et fait la fierté du peuple burkinabè.  « J’ai appelé à ce dialogue politique dans la pure tradition de la disponibilité de notre peuple à la concertation et pour offrir aux participants que sont les partis politiques de la majorité et de l’opposition, l’occasion d’apporter leur contribution à la gestion durable des questions majeures qui se dressent devant nous, avec la volonté d’améliorer notre capacité d’anticipation », a lancé le chef de l’Etat aux participants. Il s’est dit convaincu qu’il est toujours possible d’améliorer continuellement la gouvernance. Aussi a-t-il  invité les participants à examiner avec soins et réalisme les questions relatives aux élections présidentielle et législatives de 2020, et la question du référendum constitutionnel de même que les préoccupations majeures de la situation nationale. Pour rassurer davantage les acteurs politiques, le président du Faso s’est engagé à transmettre toutes les propositions consensuelles, au gouvernement et au parlement dans le respect des attributions respectives de toutes les institutions républicaines. Mais au regard de leur caractère de préoccupation nationale, certaines thématiques abordées lors de ce dialogue,  a-t-il prévenu, appellent à un élargissement du cadre pour des discussions impliquant d’autres composantes de la Nation.  Le président du Faso a demandé aux participants de s’investir à travers des débats larges et démocratiques, dans le respect des options des uns et  des autres, avec pour seule ambition de contribuer à la défense intransigeante des intérêts supérieurs de la Nation.

 

DZ

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