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CRISE AU NORD-MALI: vers le bout du tunnel ?

Les parties signataires de la plateforme d’Alger du 14 juin 2014 et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), après concertation, se sont engagées à œuvrer pour la paix au Nord-Mali. Elles ont, entre autres, décidé de l’organisation prochaine d’un forum pour la réconciliation et la paix au Mali, notamment à Kidal, de la mise en place des autorités intérimaires à Kidal, et de la concrétisation urgente du cantonnement des combattants. Va-t-on enfin vers le bout du tunnel ?
En tout cas, on peut l’espérer. Car, par ces engagements, les acteurs de la crise malienne semblent résolus à regarder dans la même direction. D’ailleurs, en avaient-ils vraiment le choix ? En effet, avec le déploiement progressif de l’armée malienne et la présence du Gatia à Kidal, le rapport de force est en défaveur de la CMA ; si fait qu’elle a plus intérêt à jouer la carte de l’apaisement qu’à chercher l’affrontement.

Il est nécessaire que Bamako joue à fond sa partition

A cela s’ajoute la pression des médiateurs de la crise malienne qui veulent, une fois pour toute, trouver une solution au problème.
Par ailleurs, le contexte international y est aussi pour quelque chose. L’heure est à la traque tous azimuts contre l’Etat islamique au point que même les groupes armés qui écument le continent africain, ne sont pas à l’abri de répresailles. C’est donc à pas forcés qu’on tend vers la paix au Nord-Mali, est-on tenté de dire. En tout cas, en décidant de taire leurs divergences, les protagonistes de la crise malienne coupent l’herbe sous les pieds des djihadistes.

Il faut donc espérer que cette fois-ci soit la bonne, car, on ne le sait que trop, plusieurs tentatives pour ramener Kidal dans la république ont fait choux blanc. Pour que cela cesse, il est nécessaire que Bamako joue à fond sa partition.  Il est important pour le gouvernement de poser des actes forts dans le Nord du Mali pour que les populations ne se sentent pas délaissées.

Thierry Sami SOU

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