Après le Burundi dont le président Pierre Nkurunziza, avait, le 18 octobre dernier, promulgué la loi portant retrait de son pays du Statut de Rome, l’Afrique du Sud qui menaçait depuis un an de quitter la Cour pénale internationale (CPI), vient de notifier son retrait de l’institution.
L’Afrique du Sud vient de mettre à exécution une décision qu’elle envisageait depuis un an, notamment son retrait. Et c’est chose faite depuis ce 21 octobre puisque dans une lettre adressée aux Nations unies signée par la ministre des Relations internationales, Maite Nkoana-Mashabane, le pays de Nelson Mandela estime que « ses obligations au regard de la résolution pacifique des conflits étaient parfois incompatibles avec l’interprétation donnée » à la CPI. Par conséquent, le pays demande son retrait pur et simple. Toutefois et conformément à la procédure, le retrait sera effectif un an après que les Nations unies ont reçu notification du retrait.
Accusée à tort ou à raison de néocolonialisme, la CPI est confrontée à une fronde grandissante des chefs d’État africains L’Afrique. On se souvient que lors du 26e sommet de l’Union africaine en janvier dernier, les chefs d’État africains avaient d’ailleurs adopté la proposition kényane d’élaborer « une feuille de route pour un retrait de la CPI » pour les 34 États africains faisant partie de l’organisme, malgré les réserves du Burkina Faso ou de la Côte d’Ivoire.
AL CAPPUCCINO
1 commentaire
La honte!! Les peuples africains assistent à l’organisation de l’impunité par les Chefs d’Etat africains. Ils pourront désormais tuer sans être inquiétés. La CPI a d’ailleurs une compétence subsidiaire et n’intervient à défaut de justice rendue ou de volonté de rendre la justice aux victimes. Nous avons besoin d’une seconde possibilité de contraindre nos dirigeants à respecter la dignité humaine et à ne pas être les bourreaux de leurs peuples.