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CONQUETE DE LA MAISON BLANCHE : Quelles leçons pour l’Afrique ?

 

Aux Etats-Unis, la campagne pour la présidentielle 2016 pour succéder à Barack Obama à la Maison blanche, est pratiquement close. Après les primaires démocrates et républicaines, chaque camp a son favori: le candidat du parti républicain, le milliardaire populiste, Donald Trump, affronte l’ancienne Secrétaire d’Etat démocrate, Hillary Clinton. Avant le scrutin final le 8 novembre prochain, pour une entrée en fonction fin janvier 2017,  ont eu lieu trois débats télévisés entre Trump et Clinton devant des millions d’Américains, afin de les départager. A cela s’ajoutent les multiples meetings. Mais le constat que l’on a pu faire  est que le niveau des débats n’a franchement pas volé haut. A chaque sortie, les discours sont beaucoup plus axés sur la personnalité des candidats que sur leurs programmes. Les deux candidats en lice ne cessent de se voler dans les plumes. Ces petites bagarres ne sont pas loin de ce que l’on voit dans bien des pays africains où certains acteurs politiques n’hésitent pas à se donner des coups en-dessous de la ceinture. Autre fait majeur : le candidat républicain dit ne pas être prêt  à respecter la sanction des urnes au soir du 8 novembre prochain, s’il venait à perdre les élections. Non seulement, cela porte une entorse à la Constitution américaine qui fait obligation à chaque candidat perdant de reconnaître sa défaite, mais aussi cette sortie malheureuse n’est pas bonne pour l’image des USA.

Le choix des démocrates s’est porté sur une femme

Cela dit, à l’étape actuelle des choses, les sondages sont favorables à  Hillary Clinton, contrairement à Trump qui n’écarte même plus la possibilité de perdre. Et il ne s’arrête pas là. C’est à peine s’il ne menace pas de renverser la table si la victoire ne lui revenait pas. Sacré Trump ! A cette allure, on se croirait au Gondwana où la défaite passe généralement très mal pour les vaincus, même quand ils ont été battus à la régulière. Et en termes de transparence, on ne peut pas faire le reproche aux USA d’être une démocratie en trompe-l’œil, loin s’en faut ! Autre  leçon et pas des moindres, à tirer de cette élection, c’est le choix des démocrates porté sur une femme, alors qu’en Afrique, les partis politiques misent généralement sur des hommes. Et si l’histoire venait à donner raison aux sondages, Hillary Clinton  deviendrait la première femme à diriger la plus grande puissance mondiale. Ce serait un bel exemple de démocratie pour nos Etats africains.

Mamouda TANKOANO

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1 commentaire

yabsoré 29 octobre 2016 at 12 h 27 min

sauf erreur ou omission, Ici au Faso, des femmes ont été candidates soit à titre individuel soit au compte de partis. pas de leçon à recevoir dans ce chapitre des USA.

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