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COMPARUTION DE BASSOLMA BAZIE : « Nous estimons qu’aucune faute n’a été commise » (Me Prosper Farama)

La comparution de Bassolma Bazié, secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGTB) devant le conseil de discipline du MENAPLN a effectivement eu lieu ce 21 septembre à Ouagadougou. Ce conseil qui devait se tenir le 17 septembre dernier,  avait été reporté à la demande de la défense représentée par Me Prosper Farama.

Ils étaient nombreux les membres des différents syndicats à accompagner Bassolma Bazié pour sa comparution ce 21 septembre 2020 devant le conseil de discipline du MENAPLN, à Ouagadougou. Au sortir du conseil,  c’est l’avocat Me Prosper Farama, conseil de Bassolma Bazié, qui s’est confié aux hommes de médias. En effet,  selon Me Farama, il a été passé en revue, devant les membres du conseil de discipline, les faits qui sont reprochés à Bassolma Bazié « Ce qui est reproché à Bassolma Bazié est le fait de n’avoir pas exécuté une instruction tendant à accomplir un volume horaire de 10 heures au lieu de 3h  qu’il accomplissait depuis près de 7 ans au lycée Philippe Zinda », a affirmé Me Prosper Farama.  A en croire le conseil du leader syndical, beaucoup de choses ont été dites. Certaines étaient vraies mais beaucoup d’éléments étaient aussi faux. Ce dernier a expliqué qu’il a été exposé au conseil de discipline, les notations et les évaluations de Bassolma Bazié depuis 7 ans. Le conseil du SG de la CGTB a dit être surpris qu’un agent de la Fonction publique,  durant 7 ans, ait  eu des 9/10 de façon constante avec des propositions de félicitation ou de décoration,  sans   jamais avoir reçu la moindre  décoration, et que ce soit au cours de l’année 2019 où il  a encore obtenu la note de 9/10 et que son supérieur hiérarchique propose de le décharger un peu plus de ses obligations professionnelles pour lui permettre d’assumer sa fonction de représentant syndical, qu’on ait choisi de le  traduire en conseil de discipline. A en croire l’avocat,  le gouvernement,  depuis 2010,  a traité la question des permanents syndicaux. Et ces derniers, qu’ils soient du public ou du privé, l’Etat s’engage à ce qu’ils soient mis à la disposition du syndicat. Pour lui donc, comment comprendre que l’Etat qui admet les permanents syndicaux,  peut reprocher à un responsable syndical de ne pas avoir accompli le volume horaire légal imparti aux enseignants ? S’est interrogé Me Farama avant de laisser entendre que « si le conseil estime que Bassolma a fauté,  qu’on le juge. Mais nous estimons qu’aucune faute n’a été commise ». Le conseil de Bassolma Bazié a fait savoir qu’il espère que le conseil de discipline tiendra compte de son argumentation. « Nous attendons la décision du conseil dans un mois. Si elle nous convient, il n’y a pas de problème,  dans le cas contraire, nous aviserons ». Prosper Farama a estimé que cette affaire n’était pas une affaire de conseil de discipline sauf s’il y a des appréhensions ou des  considérations subjectives. « Si c’est des considérations objectives que nous avons dans le dossier, nous ne voyons pas comment l’on pourrait sanctionner Bassolma Bazié », a-t-il  indiqué avant de conclure qu’au -delà de Bassolma Bazié, c’est toute la problématique de la construction de l’Etat de droit qui est ici posée,  c’est-à-dire la place et le rôle d’un syndicat dans la construction d’un Etat de droit.

Kiswendsida Fidèle KONSIAMBO

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