ActuBurkina
A la une Politique

GILBERT YAMEOGO, SG DE L’APC: « Nous rejetons le nouveau code électoral »

L’Alliance Panafricaine pour le Changement (APC) a tenu le 16 août 2018 une conférence de presse au centre national de presse Norbert Zongo.   L’ordre du jour de cette rencontre avec les hommes de médias a porté sur le nouveau code électoral.

 A l’occasion d’une conférence de presse tenue au centre national de presse NORBERT ZONGO, Mr GILBERT YAMEOGO, Secrétaire Général de l’Alliance Panafricaine pour le Changement (APC) et ses camarades se sont exprimés  sur le nouveau Code  Electoral. Pour le Secrétaire Général de l’APS « le vote des burkinabè de l’étranger n’est pas un fait nouveau mais plutôt un consensus ».

  Autrement dit, l’engagement de faire voter la diaspora burkinabè pour les élections de 2020 a été pris pendant la transition. « Le problème que pose le nouveau code électoral tient à l’exclusion de la carte consulaire des documents de vote » a-t-il déclaré. En effet, pour le SG de l’APC, exclure la carte consulaire est « une façon de priver beaucoup de burkinabè de leur devoirs civiques » car taxés d’être favorables au président Blaise Compaoré.  De plus, « ce n’est pas à la veille d’une élection qu’il faut soulever la non fiabilité d’une carte ». Par ailleurs, a-t-il soutenu, l’exclusion de la carte consulaire a entrainé de nombreuses conséquences sur la vie des burkinabè de l’extérieur.  Parmi ces désagréments ,on peut citer entre autre  les  difficultés  que rencontrent nos compatriotes dans les postes de contrôle  ,car la non fiabilité des cartes consulaires va au- delà des élections. «  Les questions  aussi sensibles que celles relatives au vote des burkinabè de l’étranger  doivent être traitées avec  beaucoup  plus  de responsabilités et non avec de l’amertume », soutient Mr  Gilbert.

De ce fait, «  les affaires étatiques  doivent être traité  de manière structurelle. Par ailleurs, l’APC a  interpellé le gouvernement à prendre des mesures fortes pour doter ses ressortissants de documents fiables et à moindre coût et aussi à trouver des solutions aux préjudices causées par l’adoption du nouveau code électoral.

ROUKIETOU SOMA

(Stagiaire)

Articles similaires

SORTIE DU MINISTRE DE LA SANTE SUR LA CRISE A LA CAMEG : la réaction du Syndicat national des pharmaciens

ActuBurkina

FOOTBALL: l’Iran autorise les femmes à aller au stade

ActuBurkina

Séjour du Président de la Transition en Russie : le Chef de l’Etat échange avec des stagiaires militaires à Saint Pétersbourg

ActuBurkina

Laisser un Commentaire

ACTUBURKINA

GRATUIT
VOIR