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CENI : Le CPPU pour un audit de la gestion

Le Collectif pour un peuple uni (CPPU) était face à la presse ce 24 février 2016 à Ouagadougou. Face aux hommes de médias, le collectif s’est érigé contre la procédure de passation de marchés publics avant d’inviter les autorités burkinabè à organiser un audit sur la gestion de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Un audit de la gestion de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ! C’est que souhaite le Collectif pour un peuple uni (CPPU). Il est monté au créneau le 24 février dernier pour, disent ses membres, appeler à une gestion saine des biens publics au Burkina Faso. « Concernant la CENI, difficile de comprendre que toutes les ressources nécessaires aient été mobilisées pour la réussite totale des élections présidentielle et législatives et que beaucoup de démembrements de la CENI se plaignent de l’insuffisance du carburant et du fonctionnement qui leur ont été alloués à cet effet. Le constat est qu’il n’y a pas de règle de dotation des ressources dans les différentes circonscriptions électorales. Au vu de tout cela, et pour tirer des enseignements des échecs et succès et améliorer pour l’avenir, il serait plus judicieux qu’un audit soit tenu au sein de cette institution », a déclaré Ben Abdallah Aziz Ouattara, coordonnateur du CPPU.

Autre structure dans le collimateur du collectif, le Fonds de développement de l’électricité (FDE). En effet, le CPPU reproche à cette structure de nombreuses irrégularités dans la procédure de passations de marchés publics. En mai 2015, rappelle M. Ouattara, un fournisseur local avait été attributaire d’un marché après une passation de marché ouvert. Mais, regrette t-il, ce marché a été annulé par le FDE sans motif valable. Ensuite le même marché a été réattribué de gré à gré à une autre société. Il est même passé de deux à plus cinq milliards de FCFA. Ce qui n’est pas normal. Pire, ce marché n’est toujours pas exécuté.

Autre point abordé, le phénomène des « Koglwéogo ». De l’avis du CPPU, les associations d’autodéfense sont utiles. Mais il faut enseigner, former les membres car ces groupes font partie de nos racines. Aux candidats des différents postes de la chambre de commerce, M. Ouattara et ses camarades demandent de se conformer aux textes. « Rien ne sert de former des blocs ou d’utiliser des OSC pour semer des troubles dans ces élections. Après la dissolution des responsables de cette structure, tous ont été associés à l’élaboration des nouveaux textes », a-t-il conclu.

Salimata OUEDRAOGO
(Stagiaire)

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