Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a animé une conférence de presse ce 12 novembre 2018, à Ouagadougou pour annoncer la tenue de sa rentrée politique prévue le dimanche 18 novembre prochain, à la Maison du peuple de Ouagadougou.
« Face aux défis actuels et futurs, bâtissons un CDP uni, solidaire et conquérant ». Tel est le thème de cette rentrée politique 2018/2019 décliné par le président du comité d’organisation (PCO), Sanou Boubacar. « Il s’agit à travers ce thème de révéler tout le danger auquel la gouvernance politique scabreuse du MPP expose toute la nation et de susciter une prise de conscience collective non seulement de tous les militants du CDP mais aussi et surtout de tout le peuple burkinabè », a-t-il déclaré. Selon lui, cette rentrée politique permettra au parti de se renforcer dans ses racines, de se remobiliser profondément pour s’attaquer victorieusement aux défis du moment et du futur. Elle se veut un espace de « remobilisation générale des militants pour un CDP toujours plus fort, toujours plus conquérant, toujours plus proche des aspirations des populations ». A en croire le PCO, la rentrée sera l’occasion d’installer officiellement les membres du Bureau politique national (BPN), du Haut conseil et des Commissions permanentes élus au dernier congrès ordinaire tenu les 4 et 5 mai derniers, « lequel congrès a établi une nouvelle direction porteuse de vision nouvelle ».
« Elle aura également pour objet l’adoption du programme d’activité du parti pour l’année 2019/2021 par la 62è Session du BPN en vue d’engager les militants dans une vision commune pour atteindre des résultats à la hauteur de la dimension du parti », a-t-il ajouté. Les participants viendront des quatre coins du Burkina Faso et du monde sans oublier des représentants de partis frères et amis de l’opposition.
Interpelé sur la hausse des prix du carburant, M. Sanou a dénoncé cette « augmentation très brutale et exponentielle du prix du carburant ». « Nous qui sommes de fins observateurs pensons que certains arguments du gouvernement ne tiennent. Nous ne nions pas la hausse du prix du baril de pétrole, mais nous pensons que dans un souci de clarté, le gouvernement aurait dû nous révéler des détails nécessaires pour nous permettre d’apprécier les arguments avancés… Nous pensons que ce sont des arguments fallacieux que ce gouvernement avance une fois de plus pour justifier sa politique anti sociale envers le peuple burkinabè », a-t-il dit.
Olivia NANA
(Stagiaire)