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BURKINA: les secrétaires en grève à partir du 3 septembre

Le Syndicat national  des secrétaires du Burkina (SYNASEB) a animé une conférence ce 19 août 2019 à Ouagadougou pour annoncer la grève de 96 heures qu’il  observera les  3, 4,5 et 6 septembre  prochains.

Les  secrétaires du Burkina sont  mécontents, très mécontents. Ils l’ont exprimé au cours de leur conférence de  ce 19 août.  Selon le secrétaire général du SYNASEB, Bourama Ouattara,  les secrétaires subissent des injustices de la part des autorités. En effet, a-t-il dit, le 29 septembre 2016, le SYNASEB a déposé sa plateforme revendicative qui contenait l’implication et la prise en compte des amendements du SYNASEB dans le processus d’élaboration du Répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME), la réorganisation du plan de carrière des secrétaires, l’amélioration des conditions de vie et de travail des secrétaires et des mesures d’accompagnement ou fonds de motivation. Débutent alors des séances de travail  avec le ministre en charge de la Fonction publique d’alors, Clément Sawadogo. Le 20 décembre 2017, une rencontre était même programmée en vue de la signature d’un protocole d’accord entre le syndicat et le gouvernement. A la grande surprise du syndicat, cette rencontre sera reportée au motif que les consultations n’ont pas été tenues au sommet. « Depuis ce report, la question de la signature du protocole a été reléguée aux calendes grecques », a affirmé le SG pour qui l’espoir qui était né suite au remaniement ministériel ayant porté Séni Ouédraogo à la tête du département de la fonction publique, s’est transformé en un désespoir car le dialogue a été rompu. Au regard de cette situation, le syndicat a décidé de durcir le ton pour exiger du gouvernement la reprise des négociations  suspendues  par le gouvernement depuis le 20 décembre 2017.

« Nous demandons au ministre Séni Ouedraogo d’arrêter de semer la division entre les travailleurs »,  a martelé le SG selon qui  des « manigances sont orchestrées afin de démotiver les secrétaires pour d’éventuelles luttes  ». En tout état de cause,  menacent les conférenciers,  si rien n’est fait  après la grève, « nous promettons de faire des déclarations avec preuve à l’appui. »

 Aziz BANSE (stagiaire)

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