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BURKINA: l’épouse de l’otage Elliot appelle ses ravisseurs à le libérer

L’épouse du Dr Kenneth Elliot, enlevé avec elle en janvier 2016 au nord du Burkina Faso, a appelé ses ravisseurs à le libérer, dans une courte vidéo publiée vendredi.

“Dans mon malheur et ma faiblesse je vous supplie de renvoyer Ken (Kenneth) à sa famille lorsqu’il vous aura aidé dans ces temps difficiles et quand vous le jugerez bon”, a déclaré en français aux ravisseurs Jocelyn Elliot (88 ans), kidnappée avec son mari médecin en janvier 2016 au Burkina Faso, mais libérée rapidement.

L’enlèvement avait été revendiqué par Ansar Dine, un groupe jihadiste de l’ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly, à la tête du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).

Jocelyn Elliot avait été remise par ses ravisseurs aux autorités nigériennes environ un mois après son enlèvement. Elle était ensuite rentrée au Burkina avant de regagner l’Australie.

La tête recouverte d’un voile bleu, Jocelyn Elliot s’est aussi adressé à son époux, “un homme désintéressé, au service de tous, souhaitant être fidèle à ses principes et animé du désir d’aider les autres”.

Originaire de Perth, Arthur Kenneth Elliott (86 ans) et son épouse Jocelyn (88 ans) vivaient au Burkina depuis 1972 et étaient engagés dans des opérations humanitaires en faveur des populations de la province du Soum et celles des pays voisins du Mali et du Niger.

Le couple a été enlevé à Djibo (à la frontière avec le Mali et le Niger) dans la nuit du 15 au 16 janvier 2016 lors d’une action apparemment coordonnée avec les attentats de Ouagadougou.

Cette nuit-là, des jihadistes avaient ouvert le feu dans les cafés, restaurant et hôtels de l’avenue Kwame- Nkrumah, haut lieu de la vie nocturne ouagalaise, faisant 30 morts et 71 blessés.

De nombreuses prises d’otages concernant des étrangers ont eu lieu ces dernières années au Burkina Faso, confronté depuis 2015 à des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières.

En décembre 2018, un couple italo-canadien avait disparu sur la route entre Bobo-Dioulasso et Ouagadougou. Ils avaient été libérés au Mali voisin, après plus d’un an de captivité.

En septembre 2018, un Indien et un Sud-Africain ont été enlevés sur la mine d’or d’Inata, dans le Nord-Ouest.

Au total, six otages, dont le Dr Kenneth Elliot, enlevés dans le nord du Burkina Faso, sont toujours captifs au Mali, dans un camp près de la frontière du Burkina

AFP

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