La Fédération nationale des acteurs routiers (FENAT) observera, du 24 au 27 juin prochain, une grève sur le territoire national avec possibilité de revoir à la hausse les tarifs des transports sur les axes routiers. Une décision en réaction aux engagements non tenus par l’Etat à l’endroit des transports.
Selon Bonaventure KERE, secrétaire général de la FENAT, ce n’est pas de « gaîté de cœur » qu’ils entameront cette action. A l’en croire, non seulement « on nous taxe deux fois, les voies ne sont pas praticables malgré les taxes de péage que l’on paie et les ralentisseurs anarchiques endommagent nos bus. Sans compter le fait que le trajet devient de plus en plus long à cause de ces derniers ». Il a évoqué la question du prix élevé des visites techniques automobiles qui sont d’ailleurs trop rapprochées, le prix élevé du carburant et bien d’autres charges d’exploitation qui font que « certaines compagnies font au minimum 1,5 millions de F CFA de perte par semaine », sans oublier les tracasseries routières. Une chose est sûre, le fédération menace de durcir le ton à l’issue de leur mouvement, si le gouvernement ne fait rien.
AL CAPPUCCINO
