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Burkina Faso: le CDP suspend sa participation au CNT

Vue aérienne de Ouagadougou. Wikimedia/kyselak

Au Burkina Faso après l’adoption du nouveau code électoral et la vague d’arrestation d’anciens collaborateurs de Blaise Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès, l’ancien parti au pouvoir et ses alliés suspendent leur participation au Conseil national de la transition et à la Commission nationale de réconciliation et des réformes. Dans une déclaration, les sept partis membres de l’ancienne majorité au pouvoir dénoncent « des atteintes aux droits humains et aux libertés publiques » en référence aux interpellations et arrestations des anciens ministres de Blaise Compaoré et les autres.

A peine 48 heures après l’adoption du nouveau code électoral par les députés, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et ses alliés suspendent leur participation au Conseil national de la transition jusqu’à la « relecture de ce nouveau texte » et jusqu’ à la mise en oeuvre « d’une vraie politique inclusive et au respect total de la Constitution ». Certaines dispositions du nouveau code électoral excluent des élections de 2015 tous ceux qui ont soutenu le projet de modification de la Constitution sous Blaise Compaoré.

Limites du tolérable « dépassées »

Dans leur déclaration, les sept partis politiques membres de l’ancienne majorité au pouvoir, accusent la transition de ne pas conduire « une politique neutre, inclusive et pacificatrice ». Léonce Koné, Amadou Dabo, Mamadou Diao, Ram Ouedraogo et les autres s’insurgent contre les actes posés par le gouvernement de la transition. « Les limites du tolérable sont maintenant atteintes, dépassées », soutiennent-ils.

Selon le CDP et ses alliés, « c’est l’unité nationale, la démocratie, les valeurs républicaines, et la tolérance sous toutes ses formes » qui sont en danger à travers les agissements de la transition. Tout en exigeant des mesures diligentes pour assurer la sécurité de leurs partisans et leurs activités, les sept partis politiques préviennent qu’ils tiendront pour responsable la transition des éventuelles conséquences de cette crise ouverte.

RFI

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