Le cinéaste burkinabè Idrissa Ouédraogo s’est en allé. Il est décédé ce 18 février 2018 des suites de maladie. Celui que le monde du cinéma et le Burkina pleurent est mort à l’âge de 64 ans. Il a remporté l’Etalon d’Or de Yennenga en 1991 avec son film « Tilaï ».
Il avait été décoré le 5 novembre 2016 à Tunis par le Président tunisien Béji Caïd Essebsi, dans l’Ordre national tunisien du mérite culturel, à l’occasion de la 27e édition des Journées cinématographiques de Carthage (Jcc 2016).
Dates clef de Idrissa Ouedraogo
1954, 21 janvier : Naissance à Bankora (Burkina Faso)
1976-80 : Formation à l’Institut africain d’études cinématographiques de Ouagadougou
1981 : Réalisation du premier court métrage Poko[1]
1981 : Fonde sa société de production Les Films de l’Avenir
1982-86 : Formation à l’Institut des hautes études cinématographiques (France)
1986 : Réalisation du premier long métrage Le choix (Yam Daabo)
1989 : Réalisation-production du premier long métrage Yaaba (Grand-mère)[2]
Principaux films produits
1989 : Yaaba (Grand-mère)
1990 : Tilaï (La loi) [3]
1992 : Samba Traoré [4]
1995 : Guimba, un tyran, une époque (réal. Cheick Oumar Sissoko)
2003 : Kounandi (réal. Appoline Traoré)
2003 : Sous la clarté de la lune (réal. Appoline Traoré)
2006 : Kato, Kato
Africultures.com