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BALAI CITOYEN ET CGD : Un panel-débat sur la mise en œuvre des acquis de la Transition  

Le Balai citoyen  en collaboration avec le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisé un panel-débat le 11 juin 2016 au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était de faire le bilan de la gestion de la Transition et les perspectives pour une gouvernance plus vertueuse au Burkina à même de répondre à l’esprit insurrectionnel.

 « De l’insurrection populaire aux élections municipales : bilan et défis pour l’avenir » tel était le thème du panel-débat organisé le 11 juin 2016 à Ouagadougou  par le Balai Citoyen  en collaboration avec le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD). Ce panel a été l’occasion pour les organisateurs de porter un regard critique sur le nouveau système politique du pays et envisager de nouvelles perspectives pour le développement. Selon le professeur Etienne Traoré, premier à intervenir, au regard des incompréhensions  et des polémiques, il est nécessaire d’échanger  enfin d’apporter des propositions concrètes pour la réalisation des aspirations portées par le peuple lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. En ce sens, a-t-il estimé, il est important de faire le rappel bilan de ces aspirations et également de la gestion de la transition, afin de pouvoir dégager des voies et moyens pour poursuivre la dynamique de la rupture initiée par l’insurrection populaire. Cette insurrection a-t-il déclaré, a été une période de refus catégorique d’un mode de gouvernance marqué par le déficit de la croissance économique et l’absence d’une démocratie vraie au profit d’une démocratie monarchique. La rupture vise donc à rétablir une gouvernance vertueuse et à promouvoir la bonne gouvernance sur tous les plans. Pour le professeur, la mission de la Transition était d’organiser les élections et d’assurer la continuité de l’Etat. « Cette mission, elle l’a accomplie entièrement », a-t-il indiqué. Aux nouvelles autorités, il a demandé que les acquis de la transition soient pérennisés.

Pour Dr Karim Saidou, juriste, enseignant-chercheur à l’université Ouaga, la dissolution du RSP fut un excellent acquis de la Transition. Mais il faut également noter que la transition n’avait pas un programme bien défini chose « inacceptable », selon le juriste. En termes de perspectives, Dr Karim Saïdou a indiqué que les autorités actuelles devraient également travailler à répondre aux préoccupations du peuple au lieu de « s’acharner » sur la Transition.

Djénéba OUATTARA

(Stagiaire)

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