A l’issue de la cérémonie d’hommage aux victimes des attentats du 15 janvier 2016, nous avons tendu notre micro, le 15 janvier 2017, au ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure (MATDSI), Simon Compaoré. A en croire ce dernier, les investigations se poursuivent mais ce qui est sûr, c’est que ceux qui ont agi au Burkina sont pratiquement les mêmes qui ont agi à Grand Bassam en Côte d’Ivoire.
« Nous aurons l’occasion de revenir vers vous pour faire le bilan général des événements, des attentats ayant eu lieu au Burkina Faso et singulièrement celui du 15 janvier 2016. En attendant, nous recevrons dès la semaine qui commence demain (NDLR : dès le 16 janvier) des experts qui ont eu à travailler avec nous sur ce dossier. Mme le Procureur va recevoir des experts américains et autres qui vont venir nous dire ce qu’ils ont pu trouver par rapport aux prélèvements faits sur les lieux du drame. C’était un vaste travail qui n’était pas encore fini. Et les éléments du puzzle sont en train d’être réunis et lorsque tout sera prêt, tout le peuple sera largement informé de même que l’opinion internationale. Sachez simplement que nous avons déjà des traces. Nous savons que ceux qui ont agi ici sont pratiquement les mêmes qui ont agi à Grand Bassam en Côte d’Ivoire… Les investigations se poursuivent et nous n’avons aucun doute que les assassins qui sont toujours en vie, seront traqués, punis à la hauteur de leurs forfaits… Il y a espoir que nous puissions d’ici là pointer du doigt le commanditaire ».
Propos recueillis par CD
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