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AFRIQUE SUBSAHARIENNE: l’institut Sipri fait le point sur les dépenses militaires

L’Institut de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) s’est penché à travers une étude originale sur l’évolution des dépenses militaires en Afrique subsaharienne. Premier constat, les pays de la région font preuve d’un haut degré de transparence concernant l’argent qu’ils consacrent à leur défense. Même si certains Etats, comme la Guinée équatoriale, ou l’Erythrée, n’ont publié aucun document sur la question depuis 2009. Le centre de recherche est toutefois parvenu à dresser un panorama des tendances concernant les dépenses militaires dans la région. Rapporté à la richesse nationale, sur 50 ans, l’Afrique subsaharienne arrive au 3e rang mondial des régions ou le fardeau de la défense est le plus lourd, derrière l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

Selon le Sipri, les conflits violents sont parmi les principales raisons qui expliquent la hausse des dépenses militaires. Ainsi la République démocratique du Congo, « confrontée à un climat continu de violence politique impliquant différentes milices dans les provinces du Kivu a vu ses dépenses augmenter de 29% entre 2014 et 2017 », assure l’institut. Mais c’est le Mali qui enregistre la plus forte hausse : +152%. Ce qui en valeur représente une augmentation de 275 millions de dollars depuis trois ans.

Confronté lui aussi à la menace jihadiste, le Niger a augmenté ses dépenses de 61% soit 75 millions de dollars. En valeur, ça représente moins que les hausses des dépenses du Gabon, et du Botswana. Et le Sipri de s’étonner que le Botswana consacre de plus en plus d’argent à sa défense, alors qu’il se trouve dans une zone paisible, et qu’il est « l’un des rares pays d’Afrique subsaharienne à n’avoir jamais été impliqué dans un conflit armé ». Le Sipri explique cette hausse par des achats d’équipements en France et en Suisse.

Parmi les pays qui ont donné un coup de frein spectaculaire à leurs dépenses militaires : le Soudan du Sud, l’Angola, le Tchad, le Congo. En cause, la baisse des revenus pétroliers dans ces pays.

RFI

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