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ADMINISTRATION TERRITORIALE : le SYNACSAB en sit-in et grève du 19 au 23 février

Le Syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB) sera en sit-in du 19 au 20 février suivi d’une grève du 21 au 23 février, pour non seulement  exiger du gouvernement la satisfaction de sa plateforme revendicative mais aussi  dénoncer la remise en cause du droit syndical. Le syndicat l’a annoncé au cours d’une conférence de presse ce 16 février 2018, à Ouagadougou.

Le 28 juin 2017, les administrateurs civils, les secrétaires et adjoints administratifs observaient, pour la première fois, un sit-in pour  protester contre le  mutisme des autorités après le dépôt de leur plateforme revendicative le 26 avril 2017. C’est suite à cette situation que le Premier ministre, Paul Thiéba, a reçu le bureau exécutif du syndicat le 28 décembre 2017, à l’issue de laquelle rencontre un comité interministériel a été mis en place pour examiner la plateforme revendicative et faire des propositions. Ainsi, une première rencontre du comité a eu lieu le 5 janvier 2018 en présence du bureau du SYNACSAB qui avait demandé l’adoption d’un chronogramme. Depuis lors, aucune autre rencontre n’a eu lieu. Selon le secrétaire général national du SYNACSAB,  Adama Bidiga, malgré les interpellations, le silence des autorités est total. Las d’attendre, le syndicat a décidé de donner de la voix à travers l’organisation d’un sit-in  de protestation du 19 au 21 février  qui sera suivi d’une grève du 21 au 23 février pour  exiger des autorités la satisfaction de sa plateforme revendicative. A cet effet, le SG a invité tous  les administrateurs civils, secrétaires et adjoints administratifs du Burkina à faire de cette mobilisation générale  devant les gouvernorats, les hauts commissariats et l’immeuble du Faso  à Ouagadougou, un franc succès.

Outre la satisfaction de sa plateforme revendicative,  le syndicat a tenu à dénoncer les remises en causes du droit syndical de ses membres. « Quand nous étions en mouvement, la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) a été réquisitionnée pour venir intimider les camarades  qui observaient de façon pacifique le mot d’ordre devant l’immeuble du Faso », a affirmé le SG qui a ajouté que « sur instruction du ministre en charge de l’Administration territoriale, une campagne de dénigrement du syndicat déguisée en rencontres bilan des actions du ministère entreprise le 14 février dans les chefs-lieux de régions, est en cours».

Pour le SG, face à ce « dilatoire » servi aux administrateurs civils, secrétaires et adjoints administratifs, ceux-ci ne comptent pas baisser les bras. Et le SG de menacer que si rien n’est fait à l’issue desdits mouvements d’humeur annoncés, d’autres actions seront entreprises jusqu’à obtenir gain de cause.

Colette DRABO

Photo d’illustration: faso24

 

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