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ACCUSATIONS CONTRE L’EX-PM YACOUBA ISAAC ZIDA : Le mouvement plus rien ne sera comme avant invite les citoyens à la retenue

 

Le Mouvement/plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) a animé une conférence de presse le 7 avril 2016 à Ouagadougou. Les soupçons de blanchissement capitaux, l’acquisition supposée frauduleuse des parcelles à Ouaga 2000 par Yacouba Isaac Zida et l’annulation du décret portant sur la nomination de celui-ci comme ambassadeur du Burkina aux Etats-Unis  d’Amérique étaient les points saillants de cette conférence de presse.

L’ancien président du Faso, Michel Kafando et l’ancien Premier ministre, Yacouba Isaac Zida ne méritent pas le traitement dont ils font l’objet après la fin de leurs fonctions respectives. C’est ce qu’a déclaré le coordonnateur du mouvement PRSCA, Idrissa Nogo. Il s’est dit outré par les réactions de certains citoyens à l’égard des anciennes autorités. Portant sur les soupçons de blanchissement de capitaux, l’acquisition supposée frauduleuse des parcelles à Ouaga 2000 par Yacouba Isaac Zida et l’annulation du décret portant sur la nomination de celui-ci comme ambassadeur du Burkina aux Etats-Unis  d’Amérique, la conférence de  presse tenue le 7 avril dernier, a été l’occasion pour le Mouvement/plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA), d’appeler les citoyens à la retenue et à la patience en attendant que la justice fasse la lumière sur ces différents points. Selon Idrissa Nogo, s’il y a des éléments de preuves irréfutables  contre l’ancien Premier ministre, il faut non seulement les verser à la justice mais aussi arrêter de vociférer contre l’ex-chef de gouvernement comme s’il était déjà formellement  inculpé. « Ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué ».  a-t-il affirmé. Il a ajouté que la Transition a été la matrice de la démocratie féconde qui a accouché d’une alternance politique historique au Burkina Faso. Et ladite Transition selon lui,  a favorisé  l’arrivée au pouvoir de l’actuel président Roch Marc Christian Kaboré. «  C’est déplorable que Michel Kafando, président du  Faso sous la Transition,  soit traité de « vieux salopard » ; « singe docile » par certains », a-t-il déploré.  C’est pourquoi, a-t-il dit, le M/PRSCA en tant que défenseur des valeurs pour lesquelles le peuple est sorti pour chasser le dictateur Blaise Compaoré les 30 et 31 octobre 2014, demande au peuple la tolérance et la patience en attendant que la justice fasse son travail.

Salimata OUEDRAOGO

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