Le sommet de l’Union africaine aura lieu du 16 au 18 juillet prochain au Rwanda. En prélude à cette rencontre, des réunions préparatoires commencent déjà ce dimanche 10 juillet à Kigali. Outre l’élection du successeur de Dlamini-Zuma, il sera question d’un éventuel retrait des pays africains membres de la Cour pénale internationale (CPI). En effet, ils sont nombreux les dirigeants africains qui accusent la CPI de cibler le continent noir de manière « trop partiale ». Faux ! Rétorquent plusieurs ONG qui rappellent à quel point la Cour pénale internationale est importante pour les populations.
Plusieurs ONG, aussi bien africaines qu’internationales, de nombreux activistes, anglophones et francophones, défendent le rôle de la Cour pénale internationale et le danger qu’il y aurait à vouloir la quitter. Pour ces ONG, la CPI constitue un espoir pour les Africains, car elle est la seule en mesure de s’attaquer aux princes que les justices nationales ne peuvent parfois pas atteindre. Mieux, elle est un moyen, pour les victimes, d’obtenir justice quand tous les autres recours ont échoué.
Pour continuer à rester membre de la Cour pénale, un comité de l’Union africaine propose par exemple que les chefs d’États en exercice bénéficient de l’impunité : une position intenable, au regard des statuts de la CPI.