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3e session spéciale de l’Assemblée nationale: la prorogation de l’état de siège et d’urgence en débat

La 3e session spéciale de l’année 2019 de l’Assemblée nationale a débuté le 8 juillet dernier à l’hémicycle. C’est le premier vice-président de l’Assemblée, Bénéwendé Stanislas Sankara, qui a présidé l’ouverture des travaux de cette session dont le sujet majeur à l’ordre du jour, est l’introduction du projet de loi n°023 2019/AN du 14 mai 2019 portant réglementation de l’état de siège et de l’état d’urgence au Burkina que le gouvernement souhaite proroger.

 

Les députés de l’Assemblée nationale ont débuté la 3e session spéciale de l’année 2019 le 8 juillet à Ouagadougou avec en ligne de mire, la prorogation de l’état de siège et d’urgence dont le projet de loi a été introduit par le gouvernement. Selon le premier vice-président de l’AN, Bénéwendé Stanislas Sankara qui a présidé l’ouverture des travaux, c’est le 11 juillet prochain que les députés, en plénière, examineront ce projet de loi qui demande la prorogation de  l’état de siège et d’urgence pour une durée de 6 mois. Pour sa part, le député Justin Compaoré a confié que la prorogation de l’état d’urgence telle que souhaitée par le gouvernement est une question de préoccupation nationale. Selon lui, la loi sur l’état de siège et l’état d’urgence était fixée pour une durée de 6 mois. Mais au regard de la situation que vit le pays, le gouvernement demande son renouvellement pour 6 mois, a-t-il soutenu. Il  a salué les dispositions juridiques et sécuritaires prises par le gouvernement pour lutter  contre  le terrorisme. Son souhait est que le gouvernement puisse convaincre les populations d’avoir confiance aux forces de sécurité. « Des opérations ont eu lieu à l’Est, au Nord et au Sahel, mais la collaboration entre forces de sécurité et populations n’est pas efficiente. Or, il doit s’établir une confiance entre ces deux. Nous pensons qu’au-delà des questions juridiques, matérielles et de l’efficacité des hommes sur le terrain, il faut qu’il y ait une confiance très forte à l’endroit des forces de sécurité », a-t-il souhaité. Selon la 4e vice-présidente de l’Assemblée nationale, Elise Ilboudo/Thiombiano, la loi a été d’abord introduite pour qu’une commission puisse travailler dessus. C’est après cela qu’elle pourra être votée. Pour elle, cette loi sera la bienvenue parce que le contexte sécuritaire n’a pas véritablement évolué positivement. Le gouvernement, a-t-elle estimé, se devait donc de prendre des mesures pour  éviter toute surprise désagréable.

 

V .T et E. M

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