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2e SESSION ORDINAIRE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE : le budget de l’Etat gestion 2018 au menu

La 2e  session ordinaire de l’Assemblée nationale s’est ouverte le  27 septembre 2017  sous la présidence du nouvel occupant du perchoir,  Alassane Bala Sakandé. Il s’agira, pour les parlementaires, de se pencher sur  l’examen et l’adoption du projet de Loi de finances de l’Etat, gestion 2018.

« J’entends placer mon mandat sous le signe d’une gouvernance républicaine, démocratique, transparente et consensuelle. Je militerai de toutes mes forces pour le débat démocratique, c’est-à-dire pour cette confrontation loyale des idées où s’expriment les désaccords et où se construisent compromis. La vérité n’est ni dans un camp ni dans l’autre. La vérité naitra du débat et de notre volonté d’agir dans le sens de l’intérêt général », a déclaré Alassane Bala Sakandé, à l’ouverture de  la 2e  session ordinaire de l’Assemblée nationale en qualité de président de ladite institution. C’était en présence de plusieurs personnalités  dont des membres du gouvernement, des présidents d’institutions, ambassadeurs et représentants de missions diplomatiques et consulaires, de députés ghanéens, etc. Cette session sera l’occasion pour  les parlementaires de se pencher sur  l’examen et l’adoption du projet de Loi de finances de l’Etat, gestion 2018, lequel intervient dans un contexte marqué, au plan national, par l’insécurité avec des « agressions aussi lâches qu’insoutenables, qui achèvent de convaincre que notre pays est devenu une cible privilégiée d’une funeste entreprise de déstabilisation ». Mais, qu’à cela ne tienne et de l’avis du président de l’Assemblée nationale, l’hydre terroriste qui est entrée dans « la maison Burkina » par portes et fenêtres, ressortira par la cheminée.

Pour ce qui est de l’ordre du jour de la 2e  session, le PAN dit qu’il est très chargé mais y figurent  en bonne place l’examen et l’adoption du projet de Loi de finances de l’Etat, gestion 2018. Il a indiqué que,  dans le souci de conférer au gouvernement, un budget à la hauteur de ses ambitions telles que définies par le Plan national de développement économique et social (PNDES) et dont la bonne exécution permettra de satisfaire les fortes attentes exprimées par le peuple, lors de l’insurrection populaire, l’ensemble des députés mettront la rigueur qui sied dans la mission à eux confiée. Selon lui, satisfaire aux  attentes des populations, c’est faire en sorte que l’examen, l’adoption et l’exécution du budget de l’Etat ne soit pas une simple formalité, un rituel annuel sans contenu et sans conséquences sur la vie des populations. Encore moins  faire en sorte que la gestion des deniers publics  soit un instrument d’enrichissement personnel ou une source de prédation et de prévarication de tous genres. Pour M. Sakandé,  « il nous faut inventer un futur alternatif pour tous ceux-là qui ont été pendant longtemps les grands oubliés ».

Paul TINDANO

(Stagiaire)

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